Au revoir et merci Monsieur Fumeau de nous avoir fait rêver toutes ces années avec vos jolies photos; la montagne vous a pris dans ses bras; vous lui aviez tant donné. nous pensons à vos petits enfants et à votre compagne dans ces douloureux instants. Merci encore.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
On me demande pourquoi j'habite la verte montagne, Souriant,je me tais, le cœur en repos. Quand les fleurs tombent, quand l'eau passe, Mon univers n'est plus celui des hommes.
Au revoir et merci Monsieur Fumeau de nous avoir fait rêver toutes ces années avec vos jolies photos; la montagne vous a pris dans ses bras; vous lui aviez tant donné.
RépondreSupprimernous pensons à vos petits enfants et à votre compagne dans ces douloureux instants. Merci encore.
Les larmes sont un don. Souvent les pleurs, après l'erreur ou l'abandon, raniment nos forces brisées. - victor hugo
RépondreSupprimerDemain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
RépondreSupprimerJe partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Victor Hugo
"Quand la montagne vous a pris le cœur, tout vient d'elle et tout vous y ramène."
RépondreSupprimerGavarnie 29/07/2015
29/07/2018
RépondreSupprimerLa flamme
Je ferai mon nid dans la Solitude
De la haute montagne.
Dans le creux d'un rocher
Je veillerai.
Le feu de mon cœur
S'élèvera vers le ciel
Ni le vent, ni la tempête
N'en feront vaciller la flamme.
Ne dites point, mes amis
Que je me détourne de vous,
Ni que vos angoisses
Me sont étrangères.
Si vous levez la tête,
Vous verrez une lumière
Briller sur les cimes
Vous comprendrez
Qu'elle brûle pour vous.
Vous saurez
Que je suis là
Retenu
Par mon amour.
MM Davy
"Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis "
RépondreSupprimer29 juillet
On me demande pourquoi j'habite la verte montagne,
RépondreSupprimerSouriant,je me tais, le cœur en repos.
Quand les fleurs tombent, quand l'eau passe,
Mon univers n'est plus celui des hommes.
Li Po
Chine, 701-762